Bétheny, Bezannes et Champigny soulignent leurs atouts

Les maires de Bétheny, Bezannes et Champigny ont été plus que jamais les VRP de leur commune, ce vendredi, au salon de l’immobilier de Reims organisé par la régie publicitaire de L’union. Le temps d’une conférence, les trois élus étaient chargés de dresser les avantages à s’installer ou investir dans leur cité. Point par point.

Le transport

Si toutes ces communes sont reliées à Reims par le réseau de bus Citura, Bezannes se distingue par la présence du tramway et de la gare TGV, permettant de rallier la capitale en moins d’une heure. Toutefois, les deux autres communes du Grand Reims jouissent d’une proximité avec la ville centre. « Depuis Champigny, on rejoint le centre de Reims en 7 minutes », assure ainsi Pierre Georgin. Vérification faite, on dépasse légèrement la dizaine de minutes. Une durée fort raisonnable.

Les commerces

Champigny se distingue en revanche quant à sa proximité avec les commerces. Le village de 1 500 habitants est en effet à un kilomètre de la zone commerciale de Thillois. Au sud, les Bezannais peuvent compter sur l’hypermarché de Champfleury et de plus en plus sur les enseignes de bouche ou de restauration installées sur le cour Christian Lange du « nouveau Bezannes ».

Commerce, école, transport, prix de l’immobilier, les maires ont dressé les caractéristiques de leur commune

L’urbanisme

C’est certainement sur ce point que les trois agglomérations se distinguent. Entre 2016 et 2021, Bezannes a gagné 2 000 logements. Et ce n’est pas fini : « D’ici 2026, 1 000 logements supplémentaires vont sortir de terre. Il y aura de tout de l’habitat collectif Pinel ou non, des logements étudiants ou pour sénior, etc. […] De 4 500, on va passer à 6 000 habitants », explique l’édile, Dominique Potar.

Tout l’inverse de son homologue de Bétheny : « On veut prendre le temps d’assimiler petit à petit les nouveaux habitants. On veut diversifier l’offre de logement pour qu’ils correspondent aux différentes étapes de la vie. On n’a pas besoin du même logement quand on a des enfants ou 92 ans », développe Alain Wanschoor. Il faut dire que la 3e commune la plus habitée du Grand Reims (7 000 habitants) a une situation pour le moins atypique : « La commune ne possède pas de terrain. L’ensemble appartient à différents bailleurs sociaux, souligne Alain Wanschoor. On travaille donc avec ces partenaires pour élaborer des projets. » Parmi eux, un ensemble de 400 logements au Damoiselles, non loin du centre de vie du Stade de Reims, constituera un écoquartier.

Du côté de Champigny, le conseil municipal attend la viabilité de ce qui pourrait être le dernier lotissement construit sur des terres jusqu’alors inoccupées. « L’État nous impose progressivement de ne plus artificialiser les sols », insiste Pierre Georgin. Ce huitième projet de lotissement comporte une trentaine de parcelles, plus petites que les précédentes : 500m² contre 700m² auparavant.

L’éducation

Ces terrains seront prioritairement confiés d’ici la fin de l’année à des familles avec enfant. « Notre préoccupation est de maintenir notre école », argumente le maire de Champigny. Dominique Potar doit résoudre l’équation inverse : « On n’est pas à savoir s’il faut fermer de classes mais combien on en ouvre. » Le premier magistrat de Bezannes travaille actuellement sur une école primaire supplémentaire. « Le conseil départemental est également en train d’essayer d’anticiper où accueillir dans les années à venir les collégiens bezannais. » En tout cas, ce ne sera pas à Bezannes, faute de terrain disponible. « On veut stopper l’expansion de la commune », assure le maire.

Le salon de l’immobilier, centre des congrès de Reims. Ouvert samedi de 10 à 19 heures et dimanche de 10 à 18 heures.

Programme sur  : salonimmobilier-reims.fr